Si Paris n'a pas obtenu le feu vert du CIO pour les Jeux Olympiques 2012, le groupement d'intérêt économique (GIE ) CDG Express réaffirme le pertinence du projet de liaison ferroviaire entre Paris et l'aéroport Charles De Gaulle ainsi que «l'urgente nécessité de sa réalisation».

«Complémentaire à l'amélioration du RER B (...), cette liaison permettra de transférer vers le rail une partie du trafic routier et de participer ainsi à la décongestion des réseau», a souligné dans un communiqué CDG Express, qui regroupe Aéroports de Paris (ADP), Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF.

Elle sera «ouverte à tous, même si elle est aménagée particulièrement pour les voyageurs aériens», a également fait valoir le GIE.
Le projet de liaison ferroviaire «CDG Express» entre la gare de Paris-Est et l'aéroport de Paris-CDG (Roissy) prévoit notamment l'utilisation des capacités rendues disponibles par une amélioration de la ligne B du RER.
La déclaration d'utilité publique (DUP) doit être rendue en 2007 pour démarrer les travaux en 2008 et mettre le CDG Express en service début 2012, un calendrier qui aurait été compatible avec les JO si Paris avait été retenu pour les organiser.
Après environ trois ans de montée en puissance, le trafic annuel moyen du CDG Express s'élèverait à 7,3 millions de passagers en 2015, 8,5 millions en 2020 et 9,9 millions en 2025, selon les estimations du GIE.

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